Arthur et les Minimoys

Genre
Pays
France (2006)
Date de sortie
mercredi 20 juin 2007
Durée
103 Min
Réalisateur
Producteurs
Luc Besson
Scénaristes
Luc Besson, Céline et Patrick Garcia
Compositeur
Eric Serra
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Non
Non
Non
VF Sourds
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
103 min
Nb Dvd
1

Résumé

Arthur vit seul avec sa grand-mère. Comme tous les enfants de son âge, il écoute avec passion les histoires que lui raconte sa grand-mère avant de s’endormir. Passionné par les écrits de son grand-père, le jeune garçon part à la recherche d’un monde de créatures hautes de quelques millimètres seulement appelées : Les Minimoys.

Critique

Après avoir visionné « Arthur et les minimoys », un seul mot vient à la bouche : ENFIN ! Enfin un nouveau film de ce réalisateur hors du commun qu’est Luc Besson (Léon, Angela), Enfin un film d’animation conçu par une équipe française, Enfin et surtout, un film qui ne prend pas les plus petits pour des bulots, et les plus grands pour des bêtes de sommes. En gros, « Arthur et les Minimoys » est LE film que l’on attendait plus.

Si l’on connaissait depuis longtemps le talent et le goût du spectacle de Luc Besson, on ne savait pas à quel point ce réalisateur, si souvent montré du doigt, pouvait avoir le talent de conter une histoire.  Avec « Arthur… », le réalisateur français vient de prouver une nouvelle fois au cinéma français que le spectacle dans toute sa splendeur, n’a pas besoin de naître sous une bannière étoilée et d’être chapeauté par une souris pour être au goût des enfants et des parents.

Ce qui est d’ores et déjà payant, dans ce film d’animation, c’est le choix délibéré de rompre avec l’animation traditionnelle. Les équipes de Luc Besson ont fait un réel travail de titan en créant tout un monde et tout un état d’esprit, s’approchant ainsi de l’art celtes. Les graphismes ne sont ni trop agressifs, ni trop enfantins, et le mélange d’images 3D et de prises de vues réelles rendent l’ensemble totalement attachant. Chacun des personnages a bénéficié de soins tout à fait particuliers et cela se voit à l’écran. Le personnage d’Arthur brille de malice et d’intelligence, Sélénia est l’un des personnages les plus séduisants que l’animation ait connue, tant son regard et sa gestuelle transpire la sensualité, et quand à Bétamèche, il est l’un des héros les plus attachants de l’histoire. En ce sens, les animateurs ont déjà réussi un tour de force, car les protagonistes de l’histoire se devaient de casser l’image habituelle des films d’animation traditionnels.

Le choix délibéré de Luc Besson, de mêler l’animation à la prise de vue réelle, est certainement, et de loin, l’une des meilleures idées du réalisateur. Car comme il le dit si bien, l’animation reste éloignée de ses capacités, alors que la prise de vue fait entièrement partie de lui. Et il est vrai que dès les premières images, le style Besson s’impose, une image fluide, des plans totalement maîtrisés, une vitesse de montage qui permet au rythme de prendre de l’ampleur, une direction d’acteur imparable à bien des points.  Le réalisateur, s’amuse, prend du plaisir, est dans son élément, et le met au service du film. Ainsi, plutôt que de laisser les graphistes créer une partie de son film, Luc Besson utilise et aménage à sa manière la méthode de Walt Disney, qui tend à dire que pour donner une véritable fluidité aux personnages, les animateurs doivent voir vivre leurs héros via des comédiens.

Et Luc Besson, en s’appropriant cette méthode, va carrément filmer pour retranscrire par la suite les mouvements de ces comédiens, qui se doivent de jouer à la perfection le rôle qui leur ait attribué. Ce qui permet, en effet, d’obtenir des résultats particulièrement sensationnels et proches de la réalité, incitant ainsi les spectateurs à plonger sans s’en rendre compte dans les aventures de ce jeune héros. De plus, le duo que forment à l’écran, Freddie Highmore (Charlie et la chocolaterie, Deux-Frères) et Mia Farrow (La rose Pourpre du Caire) est absolument rayonnant à l’écran et le jeune homme suscite autant l’admiration et le respect qu’un jeune Haley Joel Osment (Sixième sens) fut une période. Freddie Highmore donne tout ce qu’il a et rayonne de bonheur à l’écran. Si son talent n’est plus à démontrer espérons qu’il soit toujours mis au service de réalisateurs aussi talentueux que Besson ou Burton.

Luc Besson, enfin, nous offre une histoire à la fois simple et complexe, persuadé, à juste titre, que si les parents aiment réfléchir au cinéma, les enfants aiment s’ amuser. En utilisant un thème écologique, à peine caché, le réalisateur s’ouvre les portes des esprits de tous âges, et se permet de créer, comme le fit avant lui un  certain Georges Lucas, un monde complet, fait de créatures à la fois terrifiantes et attachantes, familières et inconnues. Un monde où la nature reprend ses droits, où le cœur des hommes doit s’affranchir d’une certaine perversion pour pouvoir se rappeler de ses devoirs envers notre terre.

Conclusion

En conclusion, un film réussi à tous les niveaux. Un chef-d’œuvre de plus dans la carrière de Luc Besson. « Arthur et les Minimoys » est non seulement un film mélangant prises de vues réelles et  animation, mais il est surtout un véritable spectacle qui réunit enfin les enfants et les adultes, pour partager un seul et même plaisir, celui d’être ensemble au cinéma, celui de vivre ensemble et à sa manière, un même plaisir dans une même histoire. 

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Une image proche de la perfection. Des couleurs parfaitement mises en valeurs, sans saturation même dans les scènes les plus difficiles comme la course en voiture ou l’attaque des moustiques. Un univers au rendu particulièrement saisissant, qui signe là, non seulement l’une des meilleures (LA meilleure ?) sorties DVD de l’année, mais aussi l’une des plus belles réussites.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Français
5.1
Anglais
2.0
Anglais
5.1
Attention, le son aussi frise la perfection. Et la piste 5.1 est la plus impressionnante, particulièrement dès les premières secondes du film, lorsque la voix du grand-père envahit la pièce de son ton grave et rassurant. Le son est surgonflé, mais particulièrement harmonisé, permettant ainsi un visionnage sans aucune frustration. Même la piste stéréo reste de très bonne qualité et assure un spectacle à la hauteur des ambitions du réalisateur. Une préférence toutefois pour la version Original est à noter, même si le travail de doublage de Mylène Farmer et d’Alain Bashung est à souligner.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
45 min
Boitier
Amaray
Alors voilà, la seule déception de cette édition.

Les bonus

Une interview assez pitoyable d’Arthur par Michel Drucker.
Les clips de Snoop Doggy Dog et d’Elijah.
Une démo jouable du jeux vidéo« Arthur et les minimoys »
La bande annonce
Un petit making of complet du film : le seul vrai moment de bonheur dans ces bonus. A noter quand même qu’une version collector et HD DVD est prévue pour la fin de l’année. On peut être un réalisateur de génie sans oublier d’être un Business man hors pair !
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Démo Jouable